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Affichage des articles du novembre, 2016

Libéralisme, sait-on au moins ce que c'est?

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Il est amusant de constater que l'on continue de coller le libéralisme à la droite comme la fourche à Satan. Il n'en est pas un qui explique d'abord aux citoyens et surtout aux jeunes qui ne font pas Sciences politiques ou Sciences économiques ce qu'est le libéralisme. On (tous les acteurs de la société) préfère questionner ou débattre sur fond idéologique avec des principes faux en soi et continuer à présenter les partis avec leur étiquette standard qui n'a ni queue ni tête. Commençons par la définition du libéralisme: Larousse: Doctrine économique qui privilégie l'individu et sa liberté ainsi que le libre jeu des actions individuelles conduisant à l'intérêt général. Doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l'État au regard des libertés individuelles. Attitude de compréhension qui pousse à la tolérance : Faire preuve de libéralisme dans ses opinions. Questions: alors en quoi le libéralisme est-il si contraire aux attentes des citoye

Les nouveaux juges de notre scoiété

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Quelle misère que ce "débat" ce midi concernant ce qu'on appelle déjà le "Kazakhgate". Cette affaire qui réunit tous les éléments sulfureux pour une superbe saga: argent, politiciens, fraude, pression, supputations, ancien président d'un autre pays en lice pour les primaires, .... Dans les rôles principaux: un journaliste, deux politiciens, des citoyens invisibles (contact par Face Book, mail, etc) Votre Magy avait déjà écrit à l'occasion d'une autre affaire que la presse et un certain type de journalistes avaient la manie de vouloir se substituer aux enquêteurs, d'écrire sur tout ce qui leur passait sous la main (sources vérifiées parait-il) et de-là à juger une personne avant son procès. L'atmosphère que l'on crée est suffisante pour détruire ou anoblir une personne dans l'esprit de ceux qui se fient aux informations qu'on leur donne et normalement ils devraient pouvoir le faire. Nous avions en outre déjà noté ce paradoxe qu

Crimes de guerre, crimes d'agression: mais encore?

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Voici un autre sujet typique que seule notre société paradoxale et schizophrénique pouvait créé. Il nous apparait lumineusement quand on lit dans la presse ce genre de commentaires extraits d'articles: " (...) le procureur, qui a requis «au moins un an de détention» pour «crime de guerre». Selon le parquet fédéral, Ladjevardi a surtout voulu «ridiculiser les victimes, considérées comme des “infidèles”, et les rabaisser après leur mort».(Le Figaro) ou encore des titres comme "L'Allemagne ouvre son premier procès pour "crime de guerre" en Syrie" (La Libre et bien d'autres). Voyons d'abord la définition de Crimes de guerre: Un crime de guerre est une violation des lois et coutumes de la guerre (Larousse). En pratique, on ne prendra en compte que ceux d'une gravité particulière et tous les actes de cruauté commis à l'occasion d'une guerre ne sont pas des crimes de guerre. Ne nous leurrons pas. De plus, cette notion de crimes de guerr

Chronique d'un Trump annoncé

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La vraie surprise n'est pas la victoire de Trump, la surprise est l'ébahissement des acteurs de notre société. Il faut les voir et les entendre, depuis des heures, reprendre leurs habituels commentaires, débats, explications, justifications qui en définitive ne mènent à rien comme d'habitude, arrivent trop tard ou ne serviront pas pour le futur comme à l'accoutumé. Par ailleurs, les politiques et certains experts dévient déjà sur les chemins coutumiers en relativisant cette élection et en présentant un pantin faisant le show pour un Congrès qui mènera la véritable politique des Etats-Unis. Tout ceci en justifiant un choix démocratique des citoyens américains et les raisons qui les ont poussés à ce choix plus que bizarroïde . Nous sommes à nouveau face à des paradoxes même dans les analyses et on voudrait que les gens soient rationnels. Ce n'est pas tant Trump qui est effroyable mais bien les millions de citoyens qui ont voté pour lui. En effet, comment peut-on en

L'entraide dans l'envie individualiste

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Nous aimons patauger dans la gadoue et même nous y embourber. Enfant, à une certaine époque pourtant, on nous défendait de nous enliser dans les eaux troubles. Aujourd'hui et depuis quelques années, il est de bon ton de laisser les bambins sauter à pieds joints dans toutes les flaques, sales ou pas, au nom du bien être psychique. De la crèche jusqu'à la majorité légale, tout est permis voire encouragé. Cette méthode du "bien-être mental" est si efficace que nous sommes écroulés sous les livres, les émissions et les témoignages nous relatant toutes les formes de harcèlement à l'école, tous les troubles émotionnels et comportementaux de notre jeunesse, les crises identitaires qui poussent ces futurs adultes dans des groupes malsains ou des bandes armées. Nous devons faire face à une diminution constante des performances intellectuelles et pratiques et nous voyons fleurir sur le marché de l'emploi de moins en moins de diplômés sachant ne fut-ce qu'écrire ou p