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Affichage des articles du avril, 2016

Notre compréhension sollicitée à l'infini

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Pour la énième fois s'étale en caractère gras dans la presse "De la non-assistance à personnes en danger" concernant les conditions de détention des prisonniers dans certaines prisons. Cette phrase est relayée par les médias et les réseaux sociaux. On ne peut, certes, discuter l'état pitoyable de certains centres de détention. Mettons en avant que victimes de cette situation, les membres du personnel carcéral sont en souffrance et leurs demandes inaudibles. On pourrait certainement dire "heureusement" que les prisonniers sont concernés sinon aucune organisation ni aucun pouvoir ne prendraient les décisions adéquates et on en parlerait certainement pas ou pas aussi souvent. Les réactions sont déjà lentes, elles seraient probablement inexistantes. Si nous sommes bien au XXI° siècle mais que nous n'ayons néanmoins pas encore réellement prouvé que nous ne sommes plus des barbares, c'est bien au travers de la défense des prisonniers que nous essayons,

Vous avez dit "libre arbitre" ?

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A environ un an des élections présidentielles en France et suite à tout ce que l'on peut entendre et constater depuis des mois, des années dans ce pays et ailleurs en Europe, voici ce que j'écrivais en 2012 concernant les élections présidentielles françaises. Il est décevant de constater que le même système perdure et que tous les acteurs de la société ne font que rebattre les cartes au lieu de changer de jeu. "(...) Je prendrai comme fil conducteur les élections présidentielles de 2012 en France pour démontrer combien il est aisé de prendre le contre-pied d'un discours ou de le réutiliser. Ceci parce que j'ai été particulièrement choquée non seulement par la façon dont elles ont été conduites en France mais aussi par la façon dont elles ont été relayées et commentées en Belgique par la presse et les médias. Je dirais même que j'ai été suffoquée. Ceci est un exercice assez aisé pour moi étant donné que j'ai une philosophie qui prône un changement des m

Continuons l'auto flagellation

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J'ai beaucoup écrit sur le radicalisme islamiste. Tout un chapitre dans mon premier livre lui a été accordé et de nombreux articles ont suivi les années suivantes. Ce qui m'interpellait alors et encore aujourd'hui est bien le rôle des différents acteurs de notre société aux travers de leurs mots, de leurs actes, de leurs paradoxes et même de leur schizophrénie. Notre ministre de l'intérieur, Jan Jambon, a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours et beaucoup de salive aussi. La phrase fatidique est "une partie significative" de la communauté musulmane a "dansé" à l'annonce des attentats." Il faut préciser que notre ministre de l'intérieur est membre du parti NVA, parti décrié par les autres partis pour prôner une Flandre indépendante et être associée à l'extrême droite. On entend donc en première ligne l'opposition PS qui profite de cette ouverture pour renforcer sa déstabilisation du gouvernement en place. On

La maltraitance citoyenne

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Bruxelles a été le théâtre, ces dernières semaines, d'affreux évènements et spectacles. Les attentats des islamistes radicaux dirigés contre nos modèles occidentaux et les manifestations d'extrême droite et de gauche manipulées par des organisations et des personnes qui n'ont aucune conscience morale ni aucune vision du désastre qu'ils mettent en oeuvre. Combien de fois faudra-t-il encore répéter que nous nous trouvons dans une situation somme toute inédite. Les acteurs, le scénario, le script, tout est nouveau. Une seule chose demeure identique, la chute de l'un pour l'avènement de l'autre. Il s'agit ici de l'état islamique versus le reste du monde. Nous sommes piégés dans notre marasme économique, nous sommes ficelés dans nos diverses peurs, nous avons de temps à autre miraculeusement un éclair de lucidité pour retomber immédiatement dans nos clichés rongés par les rats et nos erreurs qui semblent être génétiques. Alors que l'on doit comb

Haine - égoïsme - populisme

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Il y a vraiment des choses très bizarres dans cette société. On cherche désespérément des remèdes en analysant chacun dans sa spécialité les causes des dérives comportementaux ou les mécontentements des citoyens mais on ne se dit pas que ce sont sans doute les bizarreries et les paradoxes de nos attitudes et de nos acteurs de société qui les provoquent. Nonobstant les articles que j'écris régulièrement, la faculté de certains à persister dans un mécanisme, d'action ou de pensée, parvient encore à m'exaspérer voir à me sidérer. Pris dans les mailles de la lutte contre l'extrémisme islamiste, nous retrouvons nos acteurs de "Quand la terre tourne carré". Nous retrouvons, médiatisés, les "bons musulmans" que l'on fait témoigner sur les plateaux de télévision ou aux micros des journalistes après les attentats sur nos sols. Très bizarre. Pourquoi, me demanderez-vous. Pour les sempiternels paradoxes des Samaritains dont je vous parle semaine après